100% propulsé par la nature
Artiste de son temps, Justin Brice Guariglia est une voix audacieuse dans la conversation sur les changements climatiques. Notre collection en série limitée met en vedette ses images des paysages glaciaux du Groenland en mutation rapide.
Documenter l’Anthropocène
L’œuvre récente de l’artiste new-yorkais, Justin Brice Guariglia, porte sur ce que les géologues appellent l’Anthropocène, l’ère géologique actuelle, où l’activité humaine laisse sa marque dans les fossiles. Il a discuté avec Marie Knowles au sujet de son interprétation unique de notre planète changeante.
Exposées partout dans le monde, les interprétations spectaculaires de Justin Brice Guariglia de l’impact des humains sur les paysages offrent une illustration frappante de la crise environnementale.
Il est clair que la lutte contre les changements climatiques est une obligation morale de notre temps… au fur et à mesure que le monde deviendra plus déroutant, l’art jouera un rôle essentiel dans la société en raison de sa capacité unique à exposer la réalité. L’art peut nous aider à remettre en question nos conceptions morales, philosophiques et éthiques. Ainsi, l’art a la capacité de nous transformer et de transformer notre société et nos politiques. »
Une empreinte indélébile
De fins zigzags noirs tatoués sur le bras de Justin Brice Guariglia. Ils constituent l’illustration physique et visuelle des changements climatiques. Les lignes correspondent à l’augmentation de la température entre 1880 et 2016, selon l’indice GISTEMP de la NASA.
L’artiste Frances Segismundo utilise du noir de carbone, un élément intégrant du réchauffement climatique, provenant de suie et de centres pour créer des lignes permanentes. Justin a fait faire ce tatouage en 2016, le jour où le terme « Anthropocène » a été officiellement adopté par les géologues pour nommer l’ère actuelle.
Nous vivons une période sans précédent. C’est incroyable de constater que les humains sont devenus la plus grande force géologique de notre planète; et que notre civilisation laisse une empreinte indélébile dans les fossiles. »
L’Anthropocène
L’Anthropocène est le sujet des œuvres récentes de Justin. En 2015, Justin s’est joint à des scientifiques de la NASA qui avait pour mission de survoler le Groenland; il a ainsi pu documenter la disparition rapide des glaciers de l’île.
En studio, Justin utilise les photographies qu’il a prises pour créer des œuvres qui provoquent l’émerveillement et l’humilité. En utilisant des matériaux comme le polystyrène et l’aluminium, des marqueurs de l’Anthropocène, il transforme les images en objets qui transcendent le média de la photographie.
Changer les perceptions
L’art de Justin Brice Guariglia vise à présenter aux gens la dure vérité des changements climatiques, du réchauffement planétaire et de la crise écologique actuelle. Il aborde des problèmes mondiaux à grande échelle difficiles à imaginer et il offre aux gens un objet ou un visuel qu’ils peuvent comprendre à l’échelle humaine.
« Ce que vous voyez ici n’existe plus », a dit Tim B Wride, lors d’une présentation à une exposition du travail de Justin au Norton Museum of Art aux États-Unis. Le curateur soulignait le message cru des œuvres d’art : images de glaciers qui ont disparu, imprimées sur des matériaux qui vont nous survivre.
En vedette dans notre collation, nous retrouvons l’un des glaciers les plus importants du Groenland, le glacier Jakobshavn aussi connu sous le nom du « glacier galopant » en raison de la rapidité à laquelle il fond. Le plus ancien glacier du Groenland est âgé d’environ 110 000 ans et s’il devait disparaître complètement, le niveau des océans pourrait augmenter de 6 mètres. Les glaciers et la couche de glace du Groenland fondent jour et nuit dans la plus grande solitude. Loin des yeux, loin du cœur, mais grâce aux œuvres de Justin nous devenons tous des témoins.
Son art est envoûtant. Des textes et des formes naturelles intrigantes attirent l’œil, invitant le spectateur à s’approcher, pour découvrir la signification de ces images : la détérioration des glaciers ou des terres arables. Ces images sont magnifiques, mais terrifiantes, étourdissantes et dérangeantes.
L’objectif de Justin est de sensibiliser les gens et de provoquer le changement. « Il est temps de repenser notre relation avec la nature et d’imaginer un avenir plus durable pour les prochaines générations. »
Chez icebreaker, nous sommes inspirés par les gens ayant une mission : les penseurs progressistes, les créateurs et les faiseurs. Nous désirons leur offrir une plateforme où s’exprimer et donner une plus grande visibilité à la nature.
Pour l’avenir d’icebreaker, notre collaboration avec Justin Brice Guariglia offre des occasions de discussions difficiles et nous permet de réfléchir davantage à l’effet de nos choix quotidiens sur la planète : de notre façon de magasiner ou de nous déplacer à nos vêtements ou aux fibres que nous portons.
Progrès naturel
J’ai accepté de présenter mes œuvres sur les vêtements naturels d’icebreaker parce que je crois en la philosophie de la marque : faire la promotion des relations avec la nature. »
Justin Brice Guariglia
We are the asteroid
La documentation de l’Anthropocène continue la conversation qui avait commencé avec la collection de t-shirts WE ARE THE ASTEROID. La déclaration « WE ARE THE ASTEROID » (Nous sommes l’astéroïde) représente comment les humains sont devenus la plus grande force géologique de la planète. Cette phrase frappante fait partie de la série de « poèmes écologiques » que Justin Brice Guariglia a écrite avec le philosophe écologique, Timothy Morton, l’auteur de Hyperobject: Philosophy and Ecology after the End of the World, et ces poèmes sont exposés sur des panneaux d’affichage alimentés à l’énergie solaire dans des endroits publics pour conscientiser les gens à la crise écologique en cours.
Les phrases populaires sont : AVERTISSEMENT : OURAGAN HUMAIN, ALERTE MÉTÉO DU TRIAS, IL N’Y A AUCUNE SORTIE, AUREVOIR GLACIERS DE L’ARCTIQUE et NOUS SOMMES L’ASTÉROÏDE. Le projet apparaît sous différentes formes dans des endroits publics partout dans le monde. En savoir plus au sujet de cette œuvre ici.
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