À la rencontre de Ben Lecomte
Le défenseur des océans sensibilise à la pollution plastique en parcourant l’océan Pacifique à la nage et en récoltant des données scientifiques.
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milles nautiques
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The plastic vortex
1.6M sq/km
L’équipe a passé 79 jours à bord du I am Ocean, le navire de soutien du Vortex Swim. C’était leur maison autonome pendant toute la mission. C’est là que les membres de l’équipe ont mangé, dormi et travaillé, mais aussi collecté et communiqué les données scientifiques. Le voilier à la coque d’acier de 20 mètres était entièrement équipé pour naviguer en autonomie pendant le long voyage.
Ben Lecomte, nageur longue distance et défenseur des océans, a terminé son défi : nager 300 milles nautiques à travers le vortex de déchets du Pacifique Nord, pour symboliser les 300 millions de tonnes de déchets plastique produits chaque année. Nageant jusqu’à huit heures par jour pendant 79 jours d’affilée, Ben a poussé son corps dans ses retranchements, afin de sensibiliser à un problème environnemental majeur.
Les débris flottants et les microplastiques ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Sous la surface de l’eau, des trillions de microfibres contaminent l’océan en cachette. Invisibles à l’œil nu, ces microscopiques fils de plastique sont libérés par le lavage des vêtements synthétiques. Chaque lavage peut en produire jusqu’à 700 000. L’équipage du Vortex Swim a collecté des échantillons d’eau chaque jour, pour une analyse plus approfondie. D’après les premiers résultats, chaque échantillon comporte des traces de microfibres.
Après avoir récupéré l’une des nombreuses bouteilles qu’il avait observées, Ben a été très surpris de découvrir un poisson coincé à l’intérieur. L’animal avait apparemment grandi dedans, et il était désormais trop grand pour en sortir. Cette scène absurde représentait très bien à quel point la vie marine interagit avec les débris plastique dans l’océan.
Ben a atteint le centre du Vortex, la plus grande zone d’accumulation de plastique du monde. Il n’y a pas vu d’île de déchets – ce n’est un mythe –, mais un brouillard de microplastiques. En une seule journée, l’équipe a collecté plus de 2 920 échantillons de microplastiques (en seulement une heure de remorquage) et plus de 200 morceaux de plastiques flottants. En moyenne sur tout le voyage, un débris plastique était remonté à bord toutes les trois minutes.
Ben a eu la chance d’être rejoint par trois cachalots qui ont nagé à 10 mètres de lui. Lorsqu’il est revenu sur le bateau, Ben a découvert que pendant cette session-là, l’équipe avait fait l’une des plus grosses récoltes de microplastiques du voyage. Plus de 3000 échantillons avaient été collectés en 30 minutes. Les mammifères nageaient dans une zone infestée de pollution plastique.
Les filets fantômes se forment lorsque des engins de pêche s’emmêlent. Comme tous les déchets flottants, ils attirent de nombreuses formes de vie marine, qui utilisent la structure comme un récif artificiel. Les conséquences de ces migrations sur l’écosystème demeurent inconnues à ce jour, mais la communauté scientifique a déjà un nom pour ce nouvel avatar de notre biosphère : la plastisphère. Ben et son équipage ont eu recours à des traceurs GPS pour étiqueter les débris les plus gros, afin de permettre l’étude de leurs mouvements et de coordonner de prochains nettoyages.
Yoav, le skippeur de l’équipage, inspecte l’une des plus importantes collectes du voyage. Lorsqu’il était au centre du Vortex, l’équipage a tiré un filet à la surface chaque jour pendant trente minutes. Par rapport aux autres échantillonnages réalisés dans tout l’océan Pacifique, l’équipe a remarqué une augmentation de 1 000 % des microplastiques récupérés dans le Vortex, avec une moyenne d’un fragment repêché toutes les deux secondes.
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